C’est une sous discipline de la philosophie qui réintègre la dimension de l'âme dans la psychologie. En effet, la psychologie signifie étymologiquement science de l’âme. Nous retrouvons d’ailleurs cette branche de la philosophie consacrée à l’âme avec notamment les réflexions de Platon, Descartes ou Aristote sur les relations entre corps et esprit.
La psychothérapie est une médecine de l’âme visant à reconnecter les patients à une dimension authentique d’eux même. Elle a pour objectif de les reconnecter à leur nature fondamentale en dépouillant le patient des conditionnements limitants dont il s’est fait sujet. Il s’agit de réaliser un travail sur soi en éveillant sa part sensible pour mieux comprendre nos façons de pensées et nos agissements.
“Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’Univers et les Dieux”.
Socrate nous invite à chercher en nous pour trouver la sagesse. Pour lui, la connaissance est intrinsèque à l’Homme et la sagesse est la faculté à apprendre à se ressouvenir, à s'interroger, à se mettre en question. Comment réaliser un tel travail selon Socrate ? Soit en utilisant la maïeutique : dialogue entre l’âme et notre soi, soit en instaurant un dialogue “élève / maître”.
C’est le partenariat entre le patient et le thérapeute pour atteindre des objectifs fixés. C’est un accompagnement, un cheminement que l’on fait à 2 en toute authenticité : “plus je suis moi-même, plus j’autorise l’autre à être lui-même”.
L’objectif est de créer un espace bienveillant et suffisant pour que le patient puisse devenir acteur de sa prise en charge, responsable de sa thérapie.
La notion de confiance est également très importante, la relation entre le patient et le thérapeute devient guérisseuse. On est alors capable de transporter cette confiance dans d’autres relations.
Dans L’alliance “Thérapeutique : historique, recherches et perspectives cliniques”, Perspectives Psy, 2010/4 (Vol. 49), p. 317-326, BIOY Antoine, BACHELART Maximilien définissent l’alliance thérapeutique :
“comme la collaboration mutuelle, le partenariat, entre le patient et le thérapeute dans le but d'accomplir les objectifs fixés. Cette notion est actuellement centrale dans les études portant sur les mécanismes des psychothérapies, et l’évaluation de leurs effets. Elle permet notamment de montrer que les méthodes thérapeutiques employées ne sont pas efficaces du fait de leurs outils propres, mais par un jeu subtil d’adéquation entre un praticien et son patient.”
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Le cadre thérapeutique est l’espace dans lequel se définit la relation thérapeute et patient.
C’est les bases d’une relation saine où chacun prend l’engagement d’un contrat moral autour des notions d'alliance thérapeutique, de bienveillance et où le patient prend sa responsabilité.
Ainsi, on prend un engagement vis-à-vis de soi : on est responsable, acteur de sa thérapie.
La Psychologie transpersonnelle est aussi appelée holistique. C’est une démarche qui a pour objectif l’élargissement de la conscience, et l’épanouissement de la personne. Elle étudie l’évolution de la conscience sur ses différents plans.
La Psychologie transpersonnelle est une vision intégrale de l’être humain qui s’est développée avec C.G. Jung, A. Maslow, R. Assagioli, Sri Aurobindo et Stanislav Grof entre autres.
L'approche transpersonnelle dénonce l'impasse de l'actuel modèle scientifique matérialiste et prône l'émergence d'un nouveau paradigme. Elle vise la réintégration de la dimension de l’âme dans la vie de l’homme, la réunification du corps/esprit.
La psychologie transpersonnelle s'intéresse aux « états non ordinaires » de conscience : états de conscience modifiés ou élargis, le sentiment de connexion avec plus grand que soi, la conscience avec un grand C, la reconnaissance du divin en Soi. Comme son nom l'indique, le trans-personnel est ce qui existe au-delà de la personnalité, de son conditionnement et de son petit moi. Elle ramène l’invisible dans le visible.
Stanislav Grof définit la psychologie transpersonnelle comme :